Thorrent

Thorrent Sahorre Pyrénées-Orientales

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Thorrent est un petit hameau situé à 7 km au sud-ouest de Vernet-les-Bains dans la région naturelle du Conflent. Il fut rattaché à la commune de Sahorre le 20 mars 1822.
Son nom évolua au fil des siècles : Toresin, Touren, Torren, Toren, et enfin Thorrent ou Torèn en catalan. Il n'est composé que de quelques maisons en schistes pour la plupart.



 

À voir dans ce petit hameau sa petite église romane, restaurée dans les années 90, qui a beaucoup de charme, l'église Sainte-Croix. Elle est mentionnée dès 1363, composée d'une nef rectangulaire voûtée et d'une abside semi-circulaire couverte d'un cul de four. Couverte en lauzes, elle possède un petit clocher surmonté de petits merlons pyramidaux.



Non loin de là, le château de Thorrent perché à 940 mètres d’altitude. Les premières traces écrites du château apparaissent en l'an 901 lorsque trois moines bâtirent une crypte au sommet d'une colline, adossée à un rocher de minerai de fer. Cette crypte est constituée de deux pièces voûtées, d'époque romane. Un souterrain, dont l'entrée est effondrée, menait à la chapelle romane du village distant de deux cent mètres.
Adossée à la face sud de cette crypte, une tour ronde de dix mètres de haut fut construite, tour unique de guet, comme il en existe beaucoup dans la région.



En 1306, le château est mentionné comme propriété des rois de Majorque. Il est alors donné en récompense à des vassaux. C'est de cette époque que date la tour carrée, haute d'une quinzaine de mètres, érigée sur le rocher.
Le château est racheté, en 1750, par un riche négociant en grain catalan. Les descendants du riche marchand, de noblesse provinciale, et partis chercher fortune en Angleterre, restaurèrent le château avec une influence anglaise manifeste, visible au travers des nombreux vitraux "à la Walter Scott".
Ce château est aujourd’hui une propriété privée.



Un autre attrait sur le secteur, la tour de Goa qui se trouve à quelques kilomètres. D'un diamètre de 12 mètres, elle comporte deux étages voûtés en dôme. Elle a fait l'objet d'une restauration en 1990. Elle faisait partie du réseau d'alerte et de défense du Roussillon en relation avec la tour de Cabrils située à Ayguatébia-Talau, près d'Olette.