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Dans la vallée du Boulès, sur la commune de Boule-d'Amont, en plein cœur d'une forêt de chênes verts, se dresse un prieuré roman fondé au début du 11e siècle et son clocher haut de 18 mètres. 
Niché dans une nature préservée, à la fois sauvage et verdoyante, le prieuré Sainte-Marie de Serrabona ~ Santa Maria de Serrabona fut cité dans les écrits dès 1069. Il était situé sur la petite commune de Serrabona qui fut par la suite intégrée à celle de Boule-d'Amont en 1822.
Il fut le siège d'une communauté prospère  de moines augustins jusqu'au début du 17e siècle.
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L'édifice original comportait une nef principale à laquelle furent ajoutés au 12e siècle le collatéral, le transept, la galerie de cloître, les absides.

La tribune de forme rectangulaire est d'une hauteur d'environ 3 m, et surmontée d'une balustrade d'environ 1m50. 
La façade de la tribune est composée de trois arcades de marbre rose du Conflent aux colonnes surmontées de chapiteaux sculptés. Ces derniers, ornés de motifs floraux, d'anges et d'animaux, constituent un magnifique témoignage de l'art roman. 
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Accolés au sud de l’église, on découvre le cloître et sa galerie. Cette dernière laisse découvrir une vue plongeante sur les gorges du Còrrec d'en Fines. Ses six arcades de marbre sont ornées de colonnes et de leurs magnifiques chapiteaux sculptés de végétaux ou d'animaux fantastiques.

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En 1612, à la mort du dernier prieur de Serrabona Jaume Serra, le prieuré deviendra église paroissiale, et finira par tomber dans l'oubli et l'abandon. Il fut dit que des bergers et leurs troupeaux s'y réfugièrent.
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En 1819, toute la partie occidentale de l'église s'effondra.
Redécouvert par des archéologues, le prieuré sera visité par l'inspecteur général des Monuments Historiques Prosper Mérimée en 1834 au cours de l'un de ses nombreux voyages d'inspection à travers la France.
Une campagne de restauration sera engagée en 1836 suivie d'un classement au titre des monuments historiques en 1875.
Henri Jonquères d’Oriola y entreprendra des travaux de restauration en 1917. Le prieuré sera à nouveau restauré dans les années 1960. 
En 1968, la famille Jonquères d’Oriola fera don du prieuré au département des Pyrénées-Orientales.​
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