Au sud-ouest de Camélas~Cameles, au bout du chemin à 513 m d'altitude, une vue panoramique à 360° sur les Pyrénées-Orientales, mais surtout la chapelle Saint-Martin-de-la-Roche~Sant Martí de la Roca. Anciennement chapelle de Querubí, elle apparaîtra dans les textes sous le nom d'Ecclesia Santi Martini de Rupe dès 1259. 📷 Instagram @flav_prsn ▲
Il s'agit d'une petite chapelle possédant deux nefs et deux absides : celle du côté nord datant du 11e siècle, et celle du côté sud fut ajoutée au 14e siècle. En 1644, elle sera transformée en ermitage. 

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Honorat Ciuró, né à Camélas en 1612 dans une famille de paysans aisés, s'orientera vers les études de théologie et le sacerdoce. Ordonné prêtre, il est nommé en 1637 bénéficiaire de l'église de Thuir. En 1652 lors de la peste, il fera vœu d'aller résider un an à Sant Martí de la Roca et d'en restaurer la chapelle à ses frais, s'il en réchappe. 
Durant cette retraite, il écrivit le "Tractat de la Capela", recueillant en détail l'état de la chapelle de Sant Martí, les travaux réalisés, les moyens utilisés et les projets d'avenir. 
Les travaux durèrent, et durant de nombreuses années, Honorat Ciuró consacra sa vie entre la chapelle Sant Martí de la Roca et ses fonctions de prêtre.
Mort à Camélas le 13 septembre 1674, il demanda que ses biens soient vendus aux enchères au bénéfice exclusif de son cher ermitage.

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À la Révolution,l'ermitage sera comme beaucoup d'entités religieuses, condamné à fermer, mais sera à nouveau utilisé quelques années plus tard. Au cours du 19e et 20e siècle, la chapelle Sant Martí de la Roca fera l'objet de plusieurs restaurations, qui lui ont permis de résister au fil des siècles.