De la chocolaterie Parès à l'empire Cémoi.




En 1814, Jules Parès fonde la première fabrique de chocolat des Pyrénées-Orientales à Arles-sur-Tech. Les premières années sont difficiles. Après quelques déboires concernant la qualité du chocolat fabriqué, l'entreprise Parès, prend de l'ampleur. Quelques années plus tard, en 1872, afin de pouvoir satisfaire une production de plus en plus importante, est construit une importante usine à l’emplacement de l’ancien moulin à huile des moines nommé "Moli d'En Biouse". En 1887, Jules Parès ayant légué de son vivant son entreprise à ses deux filles, Léonie (épouse Cantaloup) et Lucie (épouse Catala), l'usine change de nom et devient la maison Cantaloup-Catala. 

 



En 1892, la fée électricité active les machines de la chocolaterie Cantaloup-Catala par l'intermédiaire d'une usine électrique installée dans une pièce attenante à la fabrique de chocolat.
L'usine est détruite par un incendie en 1927. Léon Cantaloup en fait reconstruire une plus grande qui atteint la production de 8 tonnes par jour en 1939. 
Cette nouvelle usine sera elle-même emportée par la furie des eaux lors des inondations de l'Aiguat de 1940.
L'inondation de 1940, et la guerre 39-45 provoquant des difficultés d'approvisionnement, mettront un terme à l'activité de l'usine Cantaloup à Arles-sur-Tech.

 




Une nouvelle usine bénéficiant d'un réseau ferré, est construite entre 1941 et 1946 à Perpignan. Cette construction plus moderne ne sera terminée qu'après la guerre : la chocolaterie Cantaloup–Catala emploie alors 150 personnes et produit 12 tonnes par jour, distribuées dans le Sud de la France, mais aussi en Afrique du Nord, en Angleterre et en Allemagne.

 



La société "Cantaloup Catala"  proposa à des fins publicitaires plusieurs albums collecteur d'images, dont un en 1953-1954,  axé sur l'an 2000 "Anticipation : La vie en l'an 2000" où les images trouvées dans les tablettes de chocolat anticipent des scènes de la vie quotidienne... d'aujourd'hui.





Dans les années qui suivirent en 1962, un homme d'affaires, Georges Poirrier rachètera la chocolaterie, la société Cantaloup-Catala deviendra Cantalou. 
Il rachètera de nombreux concurrents, dont la chocolaterie Cémoi, dont il finira par prendre le nom en 1981.